Ils sont là. |
Après les Guerriers du Chaos, Creative Assembly a sorti le 30 juin 2016 un second DLC intitulé « Du Sang pour le Dieu du Sang », apportant uniquement des effets cosmétiques sanguins pour 2,49 euros. Deux patchs gratuits ont quant à eux rajouté quelques unités, dont les Chevaliers du Sang (Comtes Vampires) ou le mage de la Voie de la Bête (Empire), mais la grosse nouveauté du second a été de rajouter sur la carte de campagne une nouvelle race contrôlée par l’intelligence artificielle : les Hommes-Bêtes. Et comme rien ne vient sans rien, un DLC payant a vu le jour le 27 juillet 2016 pour 17,49 euros, vous permettant de contrôler cette nouvelle faction. Voyons plus en détail de quoi il s’agit ici (ou sur la Gazette).
I. Les minotaures sont de sortie
Mélange d’hommes et de bêtes sauvages, les hardes chaotiques des Hommes-Bêtes sont peuplées de centaures, de minotaures et d’autres créatures rappelant les satyres de la Grèce antique. Tout ce bestiaire se retrouve dans un système de horde, semblable aux Guerriers du Chaos. Chaque commandant en dirige une, et vous devrez choisir entre vous déplacer et attaquer, ou bien vous reposer et construire des bâtiments destinés à améliorer vos troupes ou à en débloquer de nouvelles.
Choisissez entre des technologies gratuites baissant votre capacité de recherche, et des technologies onéreuses permettant de restaurer votre capacité de recherche. |
Ce système de hordes s’accompagne d’un système de jeu favorisant l’embuscade. Vos hordes qui se déplacent tendent automatiquement des embuscades aux armées ennemies, et vos campements sont camouflés. Contrairement au Chaos, le potentiel de survie d’une horde d’Hommes-Bêtes est sensiblement plus important. Vous disposez en outre d’un système de déplacement spécifique similaire aux sentiers souterrains des Orcs et des Nains, le Sentier des Bêtes, histoire de vous accorder un avantage supplémentaire en surprenant un adversaire.
Contrôlez votre rage. |
Vous répandez la corruption chaotique partout où vous allez, vous pouvez piller et détruire des cités entières, et contrairement au Chaos deux hordes d’hommes-bêtes peuvent coexister sans heurts. Toutefois, il vous faudra composer avec un système de bonus / malus au moment des lunes du Chaos et avec la Rage Bestiale : cette dernière vous indique qu’une armée qui ne combat pas assez se délitera, tout comme les Orcs. A vous de maintenir cette rage à son plus haut niveau en accumulant destructions, victoires et pillages.
Portrait de famille. |
Tous ces éléments font des Hommes-Bêtes une race plus capable que le Chaos de survivre, d’autant plus qu’ils se retrouvent directement dans un milieu hostile, entre les Bretonniens, l’Empire et les cité-états du sud. Concernant vos troupes, vous aurez de quoi faire : de nombreuses unités rapides pourront se placer en dehors de votre zone de déploiement pour surprendre l’adversaire, et vos unités lourdes et vos héros déchireront au sens propre les formations adverses. Le style de combat est résolument offensif. La contrepartie est que vos troupes sont peu résistantes et donc relativement faibles sur un combat à long terme. A vous d’utiliser vos troupes de choc pour désorganiser les lignes ennemies.
II. Une campagne additionnelle valable ?
Le prix du DLC est lié à l’ajout d’une race, mais aussi à l’ajout d’une campagne additionnelle. Intitulée « Œil pour Œil », elle se propose d’opposer le seigneur légendaire Khazrak le Borgne à l’humain Boris Todbringer, le tout sur une carte bien plus petite que celle de la grande campagne, zoomant sur l’Empire.
II. Une campagne additionnelle valable ?
Le prix du DLC est lié à l’ajout d’une race, mais aussi à l’ajout d’une campagne additionnelle. Intitulée « Œil pour Œil », elle se propose d’opposer le seigneur légendaire Khazrak le Borgne à l’humain Boris Todbringer, le tout sur une carte bien plus petite que celle de la grande campagne, zoomant sur l’Empire.
Une carte limitée. |
Vous vous retrouvez ainsi à la tête d’une horde sur une carte centrée sur la province impériale de Middenheim, au milieu d’humains et de quelques Orcs éparpillés. Votre but sera simple : imposer la désolation au sein de ces terres en évitant d’être annihilés par les grosses armées, et en jouant à l’embuscade.
Vos seigneurs ne font pas dans la dentelle |
Si cette campagne remplit facilement son rôle d’introduction de la nouvelle race, nous permettant de saisir à une échelle moins vaste les mécaniques de jeu, elle pèche par son manque de profondeur. Ainsi, on ne retrouve aucune mécanique spécifique à la campagne : tout est jouable comme dans la grande. De plus, vous ne pouvez y diriger que les Hommes-Bêtes, ce qui limite fortement le potentiel de rejouabilité. Enfin, le tout devient vite assez répétitif au vu du faible nombre de factions à combattre…
Conclusion
Le prix fort élevé de ce DLC se lie à l’adjonction d’une nouvelle race, qui ravira les mordus du titre en manque de variété, et au rajout d’une campagne additionnelle qui, bien que sympathique pour se préparer au grand saut, manque cruellement de variété et de profondeur, en plus d’augmenter un peu artificiellement le prix.
Conclusion
Le prix fort élevé de ce DLC se lie à l’adjonction d’une nouvelle race, qui ravira les mordus du titre en manque de variété, et au rajout d’une campagne additionnelle qui, bien que sympathique pour se préparer au grand saut, manque cruellement de variété et de profondeur, en plus d’augmenter un peu artificiellement le prix.