Désormais, nous sommes sur un site flambant neuf, sur le Monde du Captain Sparke.fr ! (Blog centré sur l'actualité vidéoludique stratégique, sur des récits de partie, et d'autres surprises à découvrir.)
Salut à tous les lecteurs de ce blog. Aujourd'hui, j'ai une grande nouvelle pour vous : le blog va migrer vers un horizon meilleur, celui d'un site internet, disponible à cette adresse : le Monde du Captain Sparke ; je vous explique un peu les modalités de ce nouveau site sur cette news.
Ce blog ne va donc plus être le récepteur de mes nouveaux articles. Toutefois, vous aurez tous les mois une liste des nouveaux articles, pour éviter que de petits retardataires s'amusent à venir et à me dire 'ben alors tu l'as fermé ton blog ?'. Je vous invite donc à passer sur mon site internet. Il devrait par ailleurs être enfin possible de commenter mes articles si vous le voulez (ici y avait de sbugs). Quoi qu'il en soit, on se retrouve sur le Monde du Captain Sparke, mais aussi sur Facebook, Twitter, YouTube, Gameblog.
Nous avons fait honneur au moment des Echauffements au combat en équipe et à plusieurs. Mais il est temps désormais de faire appel aux classiques duels pour déterminer le nombre de points qu’il faudra pour le bain de sang final. Et puis, il faut bien motiver les parieurs. Aujourd’hui, on s’occupe des cinq vainqueurs des précédents combats : Tridul le Tenace, Proktosophos le Philosophe, Reient l’Implacable, Gudrum le Profiteur, Unib la Légère… Il ne pourra en rester que deux au sommet.
Le Tenace contre le Philosophe
Le top du palmarès en action !
Les dés sont lancés, et le hasard place Tridul, le favori de cette compétition, avec Proktosophos, juste derrière ! Déterminons avec un peu d’hémoglobine QUI mérite mieux son titre. Rouge contre Vert et c’est…PARTI. L’échange de coups est intense, les esquives aussi mais…la hache de Rouge s’enfonce dans la jambe nue de Vert, et c’est la chute ! On appelle ça le syndrome du Rampant ici. Pendant que Rouge s’acharne sur les jambes pour immobiliser son adversaire, Vert vise la tête.
Mais quelle idée de se battre nu aussi ! Proktosophos nous livre un très beau combat, mais les blessures s’accumulent. Et c’est un Vert en sang qui abat une nouvelle fois en étant à terre son marteau sur la main de Rouge et…la lui ECRASE. La hache de Tridul TOMBE, pendant que le Tenace fronce les sourcils… Mais les deux continuent de s'affronter sous les cris enthousiastes d'une foule EN DELIRE. Jusqu’au moment où l’énième coup de marteau étourdit soudainement Tridul !
Un combat jusqu'au bout !
Quand les deux guerriers se réveillent, les coups de marteau du Philosophe pleuvent sur le Tenace qui en perd son bouclier, et qui finit par se jeter toutes dents dehors sur son adversaire. Il n’abandonne JAMAIS, tandis que le Philosophe s’EPUISE. Mais à force d’attaquer tout le corps de Tridul, qui n'est qu'un gigantesque sac de fractures, Tridul rate son esquive et…VOILA LE MARTEAU DU PHILOSOPHE QUI LUI EXPLOSE LE CRANE. Victoire de Vert !
L’implacable, le Profiteur, et la Légère sur un bateau
Les anciens coéquipiers veulent de l'action.
C’est parti pour le dernier combat des Victorieux ! Le combat commence aussi vite qu'il est annoncé, et voilà Gudrum déjà paralysé, qui a l'air davantage intéressé par le fait de regarder le combat qui se déroule sous ses yeux plutôt qu'y participer. Un regard noir du mécène ne suffit même pas à le convaincre. En attendant, concentrons-nous sur l'endroit où ça BOUGE. Le premier carreau de Pourpre a par exemple proprement transpercé le corps nu de notre guerrière de l'équipe Noire ! Mais celle-ci a visiblement l'air d'en avoir marre de jouer les seconds couteaux, d'autant que...ELLE N'EST MÊME PAS ARMÉE HAHA *rires discrets du public*. Aussi, la voilà qui fonce.
Après Tribidur le Manchot, les Masses PAF ont dû ordonner à Gudrum de pas attaquer de suite...Mais quand même !
Avant que l'Implacable ne puisse recharger, Noir lui EXPLOSE la main à coup de poings *ovations*. De quoi le dissuader de combattre à distance. Et la Légère ne s'arrête pas là, puisqu'elle le charge, le jette à terre et le passe à tabac sous l’œil ahuri de Gudrum. Un combat plus facile que contre Gérard le Couard, puisque Reient a OUBLIE de mettre des pièces d'armure *cris satisfaits du public*. Reient essaye de couvrir le brouhaha de la foule en demandant de l'aide, mais nos fidèles spectateurs se contentent de le huer en hurlant "mort aux arbalétriers", ah là là quel enthousiasme... Ah, nous assistons maintenant à une superbe prise de la part d'Unib. Elle mêle si bien le bras et les jambes de l'Implacable que des craquements sinistres se font entendre. Angela appréciera.
Gudrum décide d'intervenir. Le coquin.
Après l’avoir projeté contre le sol, Noir voit avec stupéfaction Gudrum réagir ENFIN au combat en cours. Il se rapproche et…écrase la tête de l’Implacable à terre ! Il a bien mérité son surnom de Profiteur. Le public est divisé entre huées et hourra pour l'utilisation d'une vraie arme, mais qu'importe. Les coups de poings reprennent contre le nouvel adversaire, mais Gudrum écrase bien vite la jambe d’Unib qui sautille et esquive moins vite. Après l'avoir bien amochée, celle-ci devient folle et rend coup sur coup, et Violet s’éloigne donc pour gérer davantage le combat de…plus loin...Comme Gérard ? Unib la catcheuse le rattrape et tente une nouvelle prise, mais le Profiteur ne se laisse pas totalement faire, et lorsqu'Unib tombe inconsciente face aux coups de Violet, ce dernier écrase sa tête d'un coup de MASSE. Je ne sais pas si les masses PAF sont bonnes, mais elles écrasent bien !
Gudrum monte !
Tête du palmarès
Nos cinq Nains à la tête du classement sont donc désormais :
Proktosophos le Philosophe devient le grand favori du Bain de Sang : 2 victoires, 300 points
Gudrum le Profiteur arrive toujours à s'en sortir : 2 victoires, 300 points
Tridul le Tenace : 1 victoire, 1 défaite, 200 points
Unib la Légère nous livre une bien meilleure prestation : 1 victoire, 1 défaite, 200 points, mais elle a déjà été ressuscitée deux fois. Elle devra survivre au combat final !
Le neuvième épisode papier de l'AViC est ici, porté par le cinquième épisode vidéo. Il s'agit toujours de présenter les sorties et les news du mois, en nous focalisant plus particulièrement sur les jeux de stratégie, de tactique et de simulation. Alors allons-y.
Endless Space II, un lancement galactique
Ca y est, après neuf mois de gestation en early access, le dernier enfant du studio français Amplitude Studio sort enfin à l'air libre avec sa huitième race et ses dernières mécaniques. Nous en avons beaucoup parlé au fil des épisodes, et il est visiblement temps pour un bilan. Après le bon Endless Space de 2012, le très original Endless Legend de 2014 et le jeu atypique Dungeon of the Endless la même année, il est temps pour la sortie d'Endless Space 2. Il s'agit toujours d'un 4X, où vous vous retrouvez dans l'espace, à vous occuper d'une population, d'exploiter les différentes ressources, d'évoluer scientifiquement, de coloniser diverses planètes, et de vous opposer par la diplomatie ou par la guerre à vos voisins, à la tête de héros et de flottes matérialisées dans des combats en trois dimensions très cinématiques. La patte française s'attache particulièrement à élaborer huit races qui se jouent extrêmement différemment, entre de classiques humains, des extraterrestres naviguant à bord de vaisseaux-arches, des destructeurs de monde, des manipulateurs du temps et de l'espace, etc. Ce gameplay asymétrique est porté par une interface intuitive, des artworks de qualité, une bande-son correcte, en bref, un habillage comme il faut. Les batailles spatiales ont été revues pour proposer plus d'implication de la part du joueur, et surtout, un gros morceau politique est venu se greffer : suivant votre système politique, votre population et les populations assimilées auront en fonction de vos choix et de vos actions des opinions symbolisés dans divers partis qui octroieront bonus et malus à votre empire spatial. Une belle pioche spatiale.
Surviving Mars, le city-builder tout rouge
Les développeurs bulgares d'Haemimont Games sont depuis longtemps spécialisés dans les city-builder où vous vous devez de contrôler chaines de production et logements pour maintenir une économie et une cité en place. Après les médiocres Imperium Romanum (2008) et Grand Ages : Rome (2009), ils se sont attelés à la suite de la longue série des Tropico, débutée elle en 2001. Ils livrent ainsi le troisième (2009), le quatrième (2011) et enfin le cinquième opus de la série (2014). Après une excursion du côté de l'action avec Victor Vran, les voilà édités par les Suédois de Paradox Interactive pour plonger sur la surface aride de Mars, dans un futur jeu de gestion de cités extraterrestres à paraître en 2018. Ce travail les portera plus du côté des Tropico que de Victor Vran, puisque cette série de jeux de gestion présentait une contrée faussement idyllique, une république bananière, où vous jouiez le rôle d'un dictateur censé apporter le bonheur à son peuple contre les méchants financiers et les méchants Américains, le tout avec un humour potache et des mécaniques de city-builder assez classiques, entre lieux de formation, industrie, logements, routes, etc. Leur futur jeu s'éloignera sûrement de cette dose d'humour, et colle assez bien aux dernières sorties en date, notamment d'Aven Colony, qui propose le même principe. On attendra d'en savoir plus au-delà du trailer.
Phoenix Point, les terreurs de la mer
Les développeurs du tout premier XCOM : Ufo Defense (1994) reviennent avec une campagne de financement réussie pour Phoenix Point. Le principe était simple : des extraterrestres attaquent la Terre, kidnappent des citoyens, et deviennent de plus en plus entreprenants, jusqu'à attaquer des cités entières. Vous êtes à la tête d'un organisme de défense secret, qui se prépare à ce genre d'éventualités. Dans des bases secrètes, vous préparez vos escouades, vos technologies, votre armement, et vous intervenez quand vous avez l'occasion d'essayer de sauver des citoyens ou d'abattre un des engins adverses. Vos soldats progressent en galons, ou meurent au combat, mais sont surtout là pour récupérer des artefacts et des technolgies adverses pour pouvoir lutter avec des armes adaptées les créatures qui vous font face, et qui sont de plus en plus évoluées. Cette progression, et le système de combat tactique au tour par tour où chaque erreur est durement sanctionnée ont fait des émules. Outre les opus suivants, Terror from the Deep qui emmène dans les bas-fonds, et Apocalypse qui nous plonge dans une cité, le genre est revenu en force en 2012 avec Firaxis Games et son XCOM : Enemy Unknown, proposant des graphismes plus élaborés et des mécaniques très semblables, dans un hommage appuyé à son prédécesseur. Le deuxième épisode, paru en 2016, voyait les choses encore plus loin avec une Terre définitivement occupée par l'envahisseur, et où la lutte se fait encore plus secrètement qu'avant. On y peut d'ailleurs modifier ses troupes génétiquement ou les robotiser depuis l'extension Enemy Within, avec des classes de combat aux mécaniques et compétences particulières. On peut aussi citer Xenonaut, paru en 2014, qui garde des graphismes plus sommaires. Dans le même genre donc est annoncé Phoenix Point, avec des créatures mutantes qui s'adapteront au comportement du joueur, et qui seront définitivement des horreurs des mers. On attend donc beaucoup.
Oxygen not Included, la survie rocailleuse
Les Canadiens de Klei Entertainment sont à l'origine du jeu de survie Don't Starve (2013) porté par des graphismes originaux où vous êtes plongés en solitaire sur une île où il va falloir établir votre camp, et passer les jours et les terribles nuits dans un monde mystérieux où les cochons s'établissent dans des huttes et où des créatures des ombres attendent la fin de la lumière pour vous capturer. Après Invisible. Inc en 2015 où vus gériez une équipe d"espions se baladant au tour par tour dans des complexes sécurisés, les voilà qui sont revenus avec Oxygen not Included. Le principe est de survivre avec une poignée de personnes au sein d'un météore pour creuser sa base, générer de la nourriture et surtout préparer de l'oxygène pour survivre. A vous de réparer les accidents, et de gérer le trafic des fluides et du gaz selon des mécaniques physiques tout à fait réelles pour faire en sorte de faire perdurer vos survivants. Le jeu est dur mais gratifiant, et propose encore une belle expérience.
Darkest Dungeon : the Crimson Court, le sang continue de couler
Dans ce jeu de combat au tour-par-tour et d'exploration paru en version finale en 2016, où la folie guette à chaque pas, où la lumière doit être géré, et où vous vous devez d'explorer de vastes donjons en ramassant les trésors et en essayant de ne pas succomber aux horreurs sur place, vous pouviez entre chaque excursion vous retrouver dans une ville miteuse. Grâce aux trésors et à ce que vous aurez gagné dans les pires endroits du monde, à vous de retaper ce village, en recrutant de nouveaux aventuriers, en en faisant reposer quelques-uns dans divers endroits, en améliorant échoppes et compétences, et en replongeant ensuite dans les bas-fonds avec un petit groupe à partir des 15 classes proposées par le jeu.
En juin prochain, une toute nouvelle zone sera explorable, peuplée de vampires et d'autres abominations voulant votre sang. L'expansion comptera aussi une nouvelle classe, vraisemblablement un repenti du lieu, mais aussi de nouvelles manières d'améliorer votre ville de départ. De quoi promettre de nouvelles heures ensanglantées.
Starpoint Gemini Warlords, le sandbox spatial a la tête dans les étoiles
Sorti en early access fin 2015, la version finale du jeu est enfin disponible. A la tête de votre vaisseau, modélisé en trois dimensions dans l'espace et dans les batailles en temps réel, vous devrez vous tailler un empire en commerçant, en conquérant et en établissant votre suprématie sur des points-clés. D'abord seul, puis en petit groupe, ce ne sera qu'avec de la puissance et diverses missions que vous vous taillerez la part du lion.
Reprenant le principe des jeux spatiaux de type sandbox, et notamment les jeux Elite (1984 et son reboot en 2014), le jeu est surtout loin de l'aridité et de la complexité de la série des X débutée en 1994 et dont le dernier opus date de 2014. Les Croatiens de Little Green Men Games en ont fait leur marque de fabrique avec leur série débutant en 2010, et reprenant les codes de ce type de jeu d'aventure vous transportant aux quatre coins d'une galaxie pour commercer, miner, acheter, vendre et vous battre, le tout avec des graphismes colorés, un rythme plus intense, et une interface plus intuitive.
Arma III : Jets, les joujoux du ciel
Vous ne connaissez pas Arma III, et donc vous ne connaissez pas ma série les Aventures du Fusilier Sparke. C'est bel et bien dommage, allez vous en faire une idée plus précise. Développé par les Tchèques de Bohemia Interactive, la série a démarré en 2001 avec Operation Flashpoint. Contrairement à la vague des jeux de tirs à la première personne assez arcade et très cinématiques à la Medal of Honor (1999), Battlefield 1942 (2002) ou Call of Duty (2003), le jeu de Bohemia nous emmène directement durant la Guerre Froide, loin de la Deuxième Guerre Mondiale qui marque les jeux de tirs, et qui reviennent en ce moment à la mode, vous ne l'ignorez pas. Les missions comportent une série d'objectifs, vous pouvez commander au fil de la campagne une poignée de troupes, vous retrouver dans divers véhicules, et surtout, une balle vous tue instantanément et vous met game over, sans compter que la balistique des armements est prise en compte, et que les ennemis peuvent se cacher dans n'importe quel fourré.
En bref, c'est une simulation militaire assez pointue qui se présente aux joueurs. Au fil des épisodes, si l'optimisation n'est pas le point fort des Tchèques, leurs jeux se révèlent immenses dans leurs théâtres, extrêmement personnalisables par les communautés de joueurs qui créent cartes, missions, armement voire des modes de jeu entiers, comme le fameux DayZ (2013) qui projette des joueurs dans un endroit infesté de zombies où il va s'agir de trouver de l'équipement, ou encore Battle Royale, qui vous balance en parachute à poil sur une île avec pleins d'autres joueurs pour faire la fête. Ce mode de jeu fait d'ailleurs des émules en ce moment, entre H1Z1 : King of the Kill, plagiat du mod puis du jeu DayZ, et Player Unknown's Battlegrounds (2017). Passons les autres modes de jeu entièrement multijoueurs tels Altis Life. Cette série exigeante s'est étoffée en 2013 avec son troisième opus, suivi par une nouvelle campagne et une nouvelle carte avec Apex (2016), mais aussi avec de plus légers contenus. Après Karts, Helicopters (2014) et Marksmen (2015), Jets nous emmène aux commandes de nouveaux modèles d'avions supersoniques, ainsi qu'à un porte-avions, tout en refondant le système radar de manière trop complexe à décrire pour cette chronique. Il y a encore de quoi faire, surtout en multijoueur.
Starcraft : un mythe devenu gratuit
Les Américains de Blizzard nous font un petit cadeau ce mois-ci, celui de fournir gratuitement sur Internet le premier Starcraft (1998) et son extension Brood War (1999). Après les premiers Warcraft à partir de 1994 et la vague montante des jeux de stratégie, à coup d'Homeworld et d'Age of Empire, Starcraft propose un univers basé autour de la lutte entre trois factions aux mécaniques sacréments différentes, entre les humains et classiques Terrans, les mystiques Protoss et les invasifs Zergs.
Depuis cette époque, le monde du jeu de stratégie et l'univers de Starcraft a vu paraître pas moins de trois jeux Starcraft II entre 2010 et 2015, proposant une campagne par épisode pour chacune des races, qui en profitent pour s'étoffer. Cette perspective de redécouvrir le jeu qui a marqué une génération de pro-gamer, notamment en Corée du sud, mais aussi de découvrir l'univers de Starcraft en commençant par le début, est plus que bienvenue, en attendant l'inévitable remake qui, lui, sera bel et bien payant.
En vrac
- On ne connait pas grand chose du nouveau jeu de stratégie en temps réel
intitulé Ancestors et qui a été annoncé pour nous plonger au coeur du Moyen Âge, à coup de
rapines, de pillages et de batailles à base de haches, de lances, de
boucliers, d'arcs et de cottes de mailles. Le trailer montre des scènes
de combat sans qu'on puisse comprendre réellement comment tout ça sera
contrôlable, qui plus est avec un gamepad, sur les traces d'Halo Wars 2.
Quoi qu'il en soit, les Russes d'1C Company, spécialisés dans les
simulations notamment aériennes autour de la série IL2 (2001-2013)
reprennent du service pour le développement de jeux vidéos.
- Après tout ce que l'on sait des extensions Paradox Interactive, il
suffit de regarder les épisodes précédents, voilà qu'est prévue une
nouvelle expansion pour Europa Universalis IV, centrée sur la Troisième
Rome, c'est-à-dire la Russie. Dans Third Rome, à vous d'être le Tsar
dont vous rêviez être, en vous étendant à la frontière sibérienne selon
des mécaniques moins compliquées qu'une colonisation classique, gérez la
foi orthodoxe et les patriarches, et découvrez de nouvelles unités
militaires qui sèmeront la pagaille mais pourront être d'une certaine
aide face aux défis qui attendent tout Tsar qui se respecte. En bref,
après Mandate of Heaven centré sur l'Asie, les développeurs s'attachent à
améliorer l'expérience état par état. On attend d'en savoir plus.
- Le très bon city-builder enterrant Sim City et paru en 2015 Cities Skyline s'illustre avec son troisième gros contenu, Mass Transit, dont nous vous parlions en mars. Avec un prix peut-être un peu trop élevé, il proposera un plus grand contrôle sur les systèmes de transport, du monorail au dirigeable en passant par le ferry et le train. De quoi rendre l'expérience de jeu encore plus profonde.
- Ca ne vous aura pas échappé, mais le bon et néanmoins cher Total War : Warhammer dont nous avons abondamment parlé dans les tests du blog et dans les news se prépare à un second épisode qui partira du Vieux Monde pour aller rendre visite aux Elfes d'Ulthuan, en lutte contre leurs frères maléfiques et les Hommes-Lézards des jungles de Lustrie. Pour toute nouveauté, une nouvelle cinématique de toute beauté présente quelques unités reptiliennes, tandis que leur liste d'armée est finalement parue. Toutes les unités des livres d'armée ne s'y retrouvent pas, mais on garde l'essentiel, à coup de guerriers Saurus, de Kroxigors, de puissants Slanns, et de petits Skinks montés. Notons que le trailer montre aussi les balistes à répétition, les mages et les lanciers Elfes. De quoi ravir tous les fans de Warhammer.
- Si vous cherchez un city-builder tout rétro et sympa, penchez-vous sur Heartlands, développé par le mystérieux studio indépendant nommé Sergio & Simon, et qui sort de son accès anticipé ce mois-ci. A vous de bâtir une cité du type moyenâgeuse et de garder vos citoyens contents à coup de ressources et de protection contre les inévitables dangers. Mignon et coloré, il propose un système à l'ancienne, avec tout de même quelques pouvoirs magiques et des technologies à débloquer.
- On vous en parlait en février, Galactic Civilisations s'étoffe donc désormais avec Crusade. La série des Américains de Stardock est revenue en 2015 avec un système de jeu pas tellement remaniée, mais avec une interface et des graphismes revus. Au fil des huit expansions, le jeu propose désormais sa neuvième expansion, où il s'agira de former ses citoyens pour organiser de gigantesques invasions, où on retrouvera de nouvelles factions, où l'espionnage reviendra en force et où le contenu s'améliorera sensiblement entre mercenaires, bâtiments et éditeurs de civilisations. La facture reste salée.
- Vous êtes en mal d'action, et vous n'avez pas peur d'être pulvérisés ? Alors vous apprécierez tout à fait Everspace. Le principe est simple : à la tête d'un des trois vaisseaux, vous vous retrouvez sur une dans une galaxie vaste, à rechercher de l'équipement, à améliorer votre vaisseau, puis à vous battre avant de mourir...et de recommencer.
C'est tout pour ce mois-ci. On se retrouve sur la chaîne YouTube, et au mois prochain. Salutations du Captain.
En 2014, le réalisateur James Gunn, connu principalement pour euh…le scénario de l’adaptation cinématographique de Scooby-Doo…s’est imposé sur le grand écran grâce à son adaptation des Gardiens de la Galaxie en 2014, raflant quelques prix au passage aux Saturn Awards, et surtout le prix Hugo récompensant les œuvres de science-fiction.
Le premier épisode, loin d'être dégueu.
L’univers décalé, les aventures des baroudeurs de l’espace avec chacun leur propre personnalité, les vieilles chansons appréciées par le protagoniste principal, la réalisation impeccable de l’univers, et les sacrées scènes d’action, suivies par un scénario qui avance d’un grand pas sans temps mort, ont fait que le deuxième opus était sacrément attendu. Et vous savez quoi ? On va en parler aujourd’hui et maintenant.
I. C’est quoi ?
Basé sur un comic américain de Marvel, se passant dans un univers parallèle où une bande de baroudeurs de l’espace gravitent dans des aventures colorées, à grand renfort d’action, d’humour et d’ironie, depuis 1969, les Gardiens de la Galaxie, c’est avant tout un mélange improbable entre de la science-fiction, des antihéros héros malgré eux, et de l’ironie à l’image d’un humanoïde végétal appelé Groot qui répète « Je s’appelle Groot » et que ses compagnons comprennent totalement, contrairement à tous les lecteurs de la création. Du grand art. Outre les comics, les films et le dessin animé, l’œuvre a inspiré une poignée de jeux vidéos, dont le plus récent est le nouveau Telltale, présentant des aventures narratives à base d’actions contextuelles, et un dessin animé.
Je vais pas vous résumer TOUS les comics, ça prendrait trop de temps.
Donc, cette bande de sagouins sont composées du glandeur mi-humain Quill, mi-on-sait-pas-trop-quoi-je-vais-pas-spoiler, adorant les vieilles chansons terriennes, de la sémillante Gamorra, une guerrière toute verte connue de toute la galaxie et qui cherche à maraver son père, le végétal Groot qui ne sait dire qu’une seule phrase et qui n’est compris que par ses camarades de jeux, le raton-laveur rat de laboratoire Rockett, insupportable et aimant particulièrement les explosifs, et Drax le Destructeur, un guerrier totalement naïf et dénué de second degré. Sans compter les innombrables personnages secondaires, qui sont loin d’être peu traités.
Lui il est cool par exemple.
II. Défi réussi
Car le défi était de refaire plonger les Gardiens du premier opus dans un nouveau scénario, dans de nouveaux brinquebalements galactiques. Il est vrai que l’intrigue est davantage localisée que dans le premier opus, mais le scénario avance toujours à fond à l’heure, à coup de scènes d’action excellentes, de clins d’œil un peu partout au méta-univers Marvel, et d’un humour très particulier encore mieux rendu que dans le premier épisode, et souvent au pire moment pour nos anti-héros.
Ils sont de retour...
Le mieux, c’est que les 2h15 suffisent pour faire avancer le scénario ET développer la totalité ou presque des personnages principaux de cet opus, et même une poignée de personnages secondaires, plutôt dans le second cas sur le registre de l’humour. Et c’est très fort, même si de temps en temps, au détour d’un passage plus sérieux, le rythme frénétique est un brin ralenti…avant de reprendre par quelques vannes pour faire bouger la machinerie à nouveau. Les références aux vieilles musiques sont elles aussi très bien dosées, et la bande-son en sort grandie.
...Pas toujours pour rigoler (mais quand même).
Conclusion
En s’approfondissant davantage sur la relation particulière entre les protagonistes autour de découvertes sur le véritable passé de Quill, un brin différent que celui développé dans les comics, le cocktail entre scènes d’action, humour et un soupçon d’émotion sont savamment dosées pour proposer un excellent divertissement...et faire oublier les (trop) nombreux échecs des live-actions de Marvel au cinéma. A quand le prochain ?
Préparez-vous à chanter ça pendant une semaine si vous allez le voir.
Amis Nains, bonjour. Vous ne l’ignorez pas, la Saison 2 du Tournoi est en cours. Chaque concurrent signe pour TROIS combats, pas un de plus, pas un de moins. Les premiers combats sont appelés échauffements, les seconds échauffourées, et le dernier combat est l’épreuve de la Mort Subite. Il est donc temps pour un bilan des échauffements, pendant que les morts sont ramenés à la vie par nos Nécromanciens et que les vivants se font rafistoler en attendant le combat d’après.
a) La Championne à l’agonie
Angela la Rampante, en tant que compétitrice-phare de la première saison, s’est vu attribuer un combat en un contre deux. Mais le hasard faisant mal les choses, elle s’est retrouvée face au nouveau concurrent des masses PAF, Gudrum le Profiteur, et, bien pire, face à Reient l’Implacable, notre tireur d’élite. Après un coup au but qui l’a mise à terre, Gudrum et Angela se sont durement battues, Angela se défendant comme une diablesse. Mais les coups au but de Reient l’ont finalement incapacité suffisamment pour que Gudrum, à bout de force, l’achève d’un coup sur la nuque.
b) La ténacité récompensée Le deuxième combat a vu s’affronter Tridul le Tenace et Unib la Légère face à Gérard le Couard et Karlik la Précise. Les quatre combattants se sont vite rapprochés. Karlik a réussi à l’aide de sa pique à mettre à mal Tridul en le jetant à terre, mais a subi en retour la fureur du Nain, qui l’a prestement décapité. Pendant ce temps, Unib, à l’aide de ses poings, a tenté d’abattre Gérard, mais les coups de hache de ce dernier et l’absence d’armure de notre sémillante Naine ont fait qu’elle a fini par s’affaisser, morte à la suite de ses innombrables blessures. Restaient Gérard, peu blessé, et Tridul, à terre et pissant le sang. Après l’ascendant pris par Gérard sur le blessé, Gérard a été incapable de finir le travail, et a même fini par prendre peur face à son homologue toujours combattif malgré ses terribles blessures. Après d’incroyables longueurs pour un match, c’est Tridul qui par sa ténacité a vaincu le couard Gérard.
c) Duel au sommet
Le dernier combat a mis aux prises quatre Nains lâchés sans équipe dans l’arène. Markus le Maudit, contrôlé par les Gobelins, s’est vite fait encercler au milieu de l’Arène, et les Nains ne lui ont pas fait de cadeau, en hommage à notre lutte millénaire contre l’engeance des peaux-pâles. Une fois ceci fait, Medali le Professionnel s’est mis avec son épée à s’opposer à Proktosophos le Philosophe, qui contemplait d’un œil morne le champ de bataille. Mais celui qui a défrayé la chronique pendant cet admirable duel, ce fut bel et bien Dain le Découpeur. Il a décapité Markus, puis avec sa furie, Medali le Professionnel, avant de se tourner contre Proktosophos le martelier, qui avait fini de contempler le vide. S’ensuivit un duel de qualité, à coup d’esquives, de coups au but et de sang, avant que Dain ne tombe à terre, et que Proktosophos l’enfonce dans le sol à coup de marteau.
Le Palmarès Les Victorieux gagnent 150 points pour leur équipe. Les Défaits 50 points. Et le prix du public rajoute 50 points au compétiteur concerné.
a) Le Prix du Public
Sans surprise, le public de l’Arène a été conquis par Dain le Découpeur. Avec sa furie, sa hache, sa longue crête rouge et sa propension à décapiter ses victimes, il s’est occupé de Markus, de Medali, et a tenu tête à Proktosophos pour nous offrir des moments de joie intense. Il a perdu, mais a gagné l’estime du public. Il obtient donc 100 points.
b) Les Victorieux, 150 points
Classés par ordre décroissant de prestige et de talent, tout du moins pour notre jury de professionnels, ils sont ceux qui ont gagné parce qu’ils étaient les derniers en vie lors d’un combat, ou qu’ils avaient un coéquipier plus puissant qu’eux.
Tridul le Tenace est au sommet, pour avoir résisté pendant un match entier à une terrible plaie à la jambe, et pour avoir tenu tête à un Nain équipé d’une hache suffisamment longtemps pour le terrifier et le tuer
Proktosophos le Philosophe, malgré sa propension à regarder le vide, nous a offert un magnifique duel face à Dain le Découpeur, avant de finir le combat sans mot dire.
Reient l’Implacable n’a aucun scrupule à envoyer à terre la Championne de la Saison 1 pour laisser son collègue s’en charger, tout en l’appuyant à distance. Détesté et hué par tous, il est néanmoins l’artisan de la victoire.
Gudrum le Profiteur a aussi été là contre Angela la Rampante, nous offrant un combat acharné au corps-à-corps, malgré de terribles blessures, et a porté le coup final grâce à l’aide de Reient.
Unib la Légère, à part blesser légèrement Gérard le Couard et l’occuper suffisamment longtemps, a bien bénéficié de l’aide de Tridul le Tenace pour gagner le match.
c) Les Défaits, 50 points
Karlik la Précise a été très téméraire. Elle s’est jetée contre Tridul, l’a mis à terre grâce à sa pique, et a combattu avec bravoure avant de se faire proprement découper.
Medali le Professionnel est doué avec son épée, et a réussi à blesser tous les Nains à proximité avant de rencontrer la fureur de Dain le Découpeur.
Angela la Rampante nous a bien déçu, et a subi le carreau de Reient et la fougue de Gudrum malgré son talent au corps-à-corps.
Markus le Maudit s’est fait entourer et tuer. Rien de bien glorieux pour nos amis les Gobelins.
Gérard le Couard nous a déçu. A courir partout face à un Nain à terre et en sang, il a rallongé inutilement le match.