(Note d'octobre 2016 : ceci est ma première critique. Vous êtes très nombreux à tomber dessus en visitant mon blog, mais sachez, euuuh, que j'étais jeune !)
Et hop, on commence
très fort par une critique sur un monument mangatesque (habituez-vous tout de
suite au fait que j’aime bien inventer des mots). Je ne m’appelle pas
wikipédia : à ce titre, je ne vais pas vous faire honte en copiant-collant
le résumé qu’il propose (d’ailleurs, je ne l’ai jamais lu (d’ailleurs je m’en
contrefous)). Je vais juste tenter de vous expliquer pourquoi il faut lire le
manga, pourquoi il faut regarder le premier animé, pourquoi il faut éviter (si
possible) le second animé, et POURQUOI IL FAUT EVITER LA MONSTRUEUSE BOUSE
QU’EST LE FILM « Phantom Rouge ». Oui, cette critique s’annonce
didactique : vous allez comprendre que sur ce blog, la subjectivité TOTALE
et ASSUMEE y règne en maître/maîtresse
Alors, vu que je suis un fanatique
assuré/assumé de cette série, on pourrait croire qu’il serait un peu prématuré de faire DIRECTEMENT une
critique dessus, sans même s’entraîner sur des œuvres merdiques avant (*hum hum*Naruto*hum hum*), mais comme je fais ce que j’ai envie de faire, ce sera ma
PREMIERE CRITIQUE (roulement de tambour/sonneries de trompettes/chant grégorien
etc…). On va quand même essayer d’organiser tout ce merdier. Et pour cela, on
va utiliser la méthode Sparke, utilisée dans les dissertations par de très (trop ?)
nombreux étudiants. C’est parti.
Voix docte sans saveur, et sans une once
d’émotion : « dans une première partie, nous allons vous présenter la
série, avant d’enchaîner avec une seconde partie qui traitera du manga.
Ensuite, deux autres parties nous servirons à traiter la partie
« Animé » de HxH, et nous terminerons sur CETTE PURGE qu’est le film
HxH. »
Après cette « brillante »
introduction, deux questions se posent : pourquoi avoir eu l’idée de
parodier le milieu scolaire (indice : j’ai écrit ça une semaine avant la FUCKING
rentrée), et surtout pourquoi faire une blague que moins de 5% des lecteurs/lectrices/androgynes
hypothétiques risquent de comprendre ? Tentez de découvrir la réponse.
Pendant ce temps, moi, j’attaque.
I.
La série Hunter X Hunter
Tout HxH vient de
l’imagination de Togashi, le mec toujours malade, et est repris non seulement dans la version
papier, mais encore dans les deux versions animées. Donc on va en profiter pour
voir le tout globalement.
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Gon Freecss |
Donc la série
s’appelle « Hunter X Hunter » (à noter : le X ne se prononce pas
à l’oral (ce qui ne m’empêche pas de le dire quand même (REVOLUTION))), et en
français moyen ça donne Chasseur X Chasseur. Triste non ?
Dans le monde de HxH, les Hunters sont
des individus appartenant à une organisation internationale. Grâce à la licence
de Hunter accordée après un examen difficile et dangereux, les Hunters
bénéficient de moyens privilégiés, que ce soit dans les domaines de la
communication, du transport, etc… Des travaux leurs sont aussi réservés. Ce
sont généralement des sortes de guerriers, mais chacun fait avec sa licence ce
qu’il veut : on trouve ainsi aussi bien des assassins que des cuisiniers
dans leurs rangs. Et c’est ce que le père de Gon est : un Hunter. Gon est
un des héros de l’histoire : garçon naïf mais dégourdi de 12 ans, il vit
avec sa tante sur une petite île couverte de forêt. Il n’a jamais connu ses
parents, mais sa rencontre avec un ami de son père va tout changer. Celui-ci va
lui apprendre que son père est un sacré bon Hunter, et qu’il le recherche
depuis des années. Avec cette rencontre, Gon va décider de marcher dans les
traces de son père pour le retrouver. Et la première étape est de devenir un
Hunter. Et c’est ainsi que va commencer Hunter X Hunter.
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Un peu d'amitié dans ce monde de brutes ! |
Evidemment, Gon va faire des rencontres,
et pas qu’amicales. On aura pêle-mêle un descendant d’une famille d’assassins,
un médecin, le dernier membre d’un clan anéanti par une organisation de
l’ombre, un dégénéré (je ne peux présenter Hisoka autrement) et des tas d’autres
personnages. Et comme vous vous en doutez (ou pas d’ailleurs), je viens de vous
présenter les personnages « principaux ». Entre guillemets car dans
des mangas qui s’étalent sur des dizaines de numéros, il y a des tas de personnages dont l’importance varie
au fur et à mesure du temps et/ou de la situation. Mais c’est bien ces cinq
personnages (Gon compris) qui vont animer le manga. Si Hisoka reste un peu à
part, les autres vont nouer une véritable amitié malgré leur différence d’âge
et de buts.
Et c’est un des
premiers points positifs de l’univers de HxH : les personnages. Ils sont
nombreux, ils ont un rôle à jouer, ils ont tous leur importance, et surtout,
l’auteur évite le manichéisme primaire qu’on retrouve dans la Triade (à savoir,
les mangas les plus lus/vendus, j’ai nommé Bleach/Naruto/One Piece) et dans la
plupart des shonens. Dans ce monde, il y a de tout. La brigade fantôme ne
représente pas le mal absolu. Le président des Hunters est loin d’être le bien
absolu (je le vois plutôt comme un Hunter assez terrifiant qui écrase tout ce
qui se met en travers de son chemin (voir l’arc des Kimera Ants pour
comprendre). Il est rare qu’un personnage soit totalement méchant ou totalement
gentil (ou plutôt, considéré comme tel par nous, pauvres lecteurs). Et c’est
vraiment très important pour moi, moi qui suis la plupart du temps du côté des
méchants, et qui en ai marre que ces derniers perdent devant l’éternel gentil
qui plaide la bonté universelle (One Piece en est le parfait exemple).
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La mafia envoie ses hommes de main |
Et le deuxième point
positif apparaît alors assez clairement : l’univers. Si on trouve de tout
parmi les personnages, c’est que l’univers le permet. L’auteur s’est amusé à
modeler un monde différent du nôtre, mais gardant le même niveau
technologique : bateaux, avions, trains, armes à feu, voiture, du basique
je vous dis. Et peuplé d’humains (évidemment). Et qui parlent tous la même
langue (manga oblige), même si un certain personnage, dans un certain tome,
s’énerve en chinois (assez rare dans un manga pour être signalé). Donc, mis à
part tout ça, on ne se trouve pas à Disneyland : comme le nôtre, ce monde
se caractérise par des pays riches, des pays pauvres, et même un pays-poubelle.
On trouve de la corruption, de la mafia, des organisations secrètes. S’il
devrait y avoir un manifeste témoignant de la bonté humaine universelle, on ne
choisirait pas HxH. Le manga reste assez violent pour un shonen (Hisoka s’amuse
bien dans les premiers tomes). On trouve une variété de lieux, encore une fois
ni totalement sûrs, ni totalement dangereux. This is life man ! Et c’est
encore assez rare. Dans One Piece, chaque lieu est quelque chose : ou une
dictature, ou un endroit paisible. Assez gnan-gnan. Dans Bleach, au bout d’un
moment, on trouve le monde des humains, le château de la pâle copie du Shinsengumi
dans le monde céleste, et le monde des méchants Hollows. Vous voyez donc bien
que le monde de HxH est spécial par rapport à ces « shonen ».
On a parlé des
personnages, on a parlé des lieux, il est temps de parler du scénario. Très
rapidement, on peut dire qu’il est bien construit, logique sans être
prévisible, suivant une trame narrative assez intéressante et présentant
suffisamment de situations pour ne pas nous ennuyer. Comme vous vous en douter,
je vais continuer à tacler la Triade : dans Naruto, la guerre ninja contre
l’Akatsuki m’ennuie profondément. Surtout les scènes de batailles. Des clones
d’un même gars accompagnent des morts qui se relèvent, et ça se bagarre, et ça
pleure parce que c’était des anciens amis, et patati, et patata. Ca traîne trop
en longueur (comme un épisode de Dragon Ball Z en fait).
D’ailleurs, profitons-en pour rajouter
qu’une grande part du manga consiste en des dialogues : y a pas des
combats toutes les dix pages en fait, même pendant l’examen Hunter. Et c’est
rafraîchissant de suivre une trame narrative bien construite qui ne repose pas
que sur des combats, surtout dans un shonen.
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Ce que Kurapika veut dire : "Tu vas morphler" |
Justement,
parlons des combats (cette transition est fantastique). Dans un shonen basique,
c’est la force du cœur et le pouvoir de l’amitié qui compte (One
Piiiiiiiiece/Naruuuto/Bleaaach). Et de temps en temps, on parle de
réserve d’énergie : le retsu de Bleach, le chakra de Naruto, et comme il
n’y a que le pouvoir de l’amitié et des fruits dans One Piece, je vais citer en
troisième exemple le Ki de Dragon Ball. Mais là, c’est différent. Et c’est
d’ailleurs détaillé suffisamment dans les tomes qui suivent l’examen de Hunter.
Je vous avoue que résumer en quelques mots le système de combat de HxH, c’est
mission impossible. Les combats en deviennent plus techniques et donc plus
intéressants (lors de l’attaque du palais du roi des Kimera Ants, on trouve
plus d’une dizaine de pages pour dix secondes d’action). Voir cette page pour
de plus amples informations : http://fr.hunterxhunter.wikia.com/wiki/Nen
Lorsque
on réunit les personnages, les lieux, le scénario et les combats, on crée une
ambiance, une impression générale qui nous envahit à la lecture. Elle peut être
inadaptée, elle peut être inefficace, elle peut être ratée. Ici, c’est tout le
contraire : elle est une réussite totale. Un être humain normalement
constitué ne décrochera du manga qu’aux rares moments où l’auteur nous abreuve
de paroles sur des sujets qui ne nous intéressent pas (les règles du jeu Greed
Island, le discours sur les œuvres d’art à vendre, etc…). Pour le reste, c’est
magique : l’auteur réussit à nous faire passer à tous les stades de
l’émotion, du rire au larme, de l’amour au dégoût, du calme à la haine, le tout
dans une ambiance générale plutôt sombre et torturée (avec la parenthèse à-demi
idyllique de Greed Island).
II.
Le manga
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Des Hunters en chasse |
Avec
tous ces éléments, Togashi a fait un manga. L’alchimie fonctionne, et il réunit
avec brio le dessin et tous les éléments précédents. Mais attention, les
dessins de Togashi sont « particuliers », dans le sens où
l’esthétique n’est pas sa priorité. Ainsi, le manga est moins détaillé niveau
décor et détails qu’un manga classique, et il arrive que des personnages
parlent sur fond blanc. Et alors ? Le plus important reste tous les
éléments que j’ai mentionné précédemment. Et pour en rassurer certains, je l’ai
lu, et ce n’est qu’au 29ème tome que je me suis dit que Togashi ne
dessinait pas comme tous les mangakas. En clair, no problem.
J’ai aussi appris un peu par hasard que
l’auteur est victime de la maladie d’Alzheimer. Et dans certains chapitres
tardifs, on remarque assez bien la tremblote du mangaka. Et cela explique aussi
son rythme de parution désordonné. J’ai eu la chance de finir l’arc des Kimera
Ants d’une traite, mais d’autres lecteurs ont dû attendre plusieurs années pour
passer du début à la fin de l’arc, ce qui est gênant. Actuellement (27 août
2013), l’auteur nous a tout conclu et nous prépare à rentrer dans un nouveau
cycle. Et évidemment, tout le monde attend la suite, mais il va encore falloir
des mois/années, et j’en suis le premier peiné, vu mon degré de fanboy-attitude
envers ce manga. Il va falloir prendre son mal en patience.
Si je résume en deux
mots mon opinion sur le manga, ça donne « Achetez-le ».
III.
Le premier animé
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La Brigade Fantôme |
A
l’époque (bénie) où le manga continuait à paraître régulièrement, une
adaptation animée a vu le jour et a réussi à rajouter des couleurs, de la
musique, des voix et des bruits à Hunter X Hunter sans le dénaturer (ce qu’on
demande à une adaptation en fait). C’est une réussite totale : la musique
est magnifique, les voix (japonaises bien entendu) s’adaptent à chacun des
personnages, et surtout, l’ambiance est respectée. Et c’est peut-être lié à un
accès de nostalgie inventé par moi-même pour me rappeler d’une époque que je
n’ai pas connu, mais les animés d’avant 2000 ont quelque chose de plus en
eux : j’expliquerais peut-être tout ça dans un futur proche, mais le fait
que les dessins ne soient pas aussi détaillés et lisses que peuvent l’être ceux
d’aujourd’hui appuie plus l’ambiance que n’importe quoi d’autre.
La série s’arrête à l’épisode 62, au
milieu de l’arc de la Brigade Fantôme, après 3 ans de diffusion (1999-2001).
Elle est prolongée par une série d’OAVs qui closent l’arc en 2002, puis deux autres
séries d’OAVs se succèdent en 2003 et en 2004 pour l’arc Greed Island. Arrivé à
ce niveau, on est peiné d’avoir fini, preuve irréfutable de la qualité de l’animé.
On aurait aimé qu’il poursuive la série avec les moyens de l’époque. Si
je résume en deux mots mon opinion sur l’animé, ça donne : « Regardez-le ! »
III.
Le second animé
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Confrontation ! |
En
fait, je n’ai vu que des extraits. J’ai été déçu pour plusieurs raisons :
Gon et son pote le tueur semblent beaucoup plus jeunes (et vu ce qu’ils vivent,
bah c’est pas trop adapté), les personnages et lieux sont plus lisses et
apparaissent du même coup moins tourmentés. Mais, à part ces quelques raisons,
ajoutées à la frustration de ne pas avoir la suite de la première adaptation,
n’hésitez pas non plus à regarder celle-ci, d’autant que la musique et les
combats semblent toujours aussi épiques (les combats profitent des nouvelles
techniques d’animation en vérité). Mais, le point fort de cette version est que
l’arc des Kimera Ants est au programme. Et ça va peut-être me donner envie de
m’y mettre. (Note 2015 : ça y est, nouvelle critique les gars !).
IV. Le film « Phantom
Rouge »
Avant de
sortir le film, l’auteur a sorti deux chapitres spéciaux sur mon personnage
préféré : Kurapika. Ces deux chapitres sont à lire ABSOLUMENT. L’auteur a aussi
précisé qu’ils introduiraient un film qui est une autre voie scénaristique que
l’auteur n’a pas utilisé dans son manga. Le trailer montrait Kurapika ayant
perdu ses yeux et voulant quand même se venger de la brigade fantôme.
Je pensais sincèrement en voyant Uvoguin
dans le trailer que ce film était une sorte d’autre chemin temporel pour HxH,
et qui aurait montré ce qu’aurait fait Kurapika s’il s’était fait volé ses yeux
par un ancien membre de la brigade fantôme. En fait, pas du tout. Le film est
comme un mauvais hors-série qu’on aurait collé au second animé. Les mauvais
hors-série sont courants dans Naruto et Bleach, mais lorsqu’un mauvais
hors-série se fait appeler film et sort au cinéma, ça devient assez grave. Je
vais donc vous éviter de perdre votre temps inutilement (comme je l’ai moi-même
perdu) et vous résumer le film. Ceux qui veulent le voir, ne lisez pas la
suite, et sautez au bilan.
Après que Kuroro se
soit enfui pour chercher un remède à la technique de Kurapika, laissant la
Brigade Fantôme en plan, Kurapika apprend qu’un membre de son clan est encore
vivant. En le voyant, celui-ci attaque Kurapika au moment où il s’y attend le
moins et lui vole ses yeux. A la limite, ça passe. Ensuite, Leorio appelle Gon
et Kirua, et les emmène au chevet de Kurapika. Et là, immédiatement, tous les
défauts de tous les shonen arrivent en même temps. Kurapika se réveille, tente
de se lever, n’y arrive pas, on lui de rester tranquille et BLA BLA BLA. C’est
juste pathétique, et tellement attendu que ça en devient navrant. Le vrai
Kurapika aurait du se lever, et tenter d’écarter tous ceux qui se mettaient sur
son chemin par la force, mais non. On est loin du Kurapika tragique qu’on a
observé dans l’arc de la brigade fantôme. Ensuite la meilleure partie du
film : le flash-back de Kurapika. Ce qui est quand même marrant, c’est que
cette partie a été publiée par l’auteur avant le film. En recopiant ce qu’a
fait l’auteur, ils ont rendu le passage intéressant. Ceci démontre cela :
un, l’auteur est un génie, deux, ceux qui ont fait le film sont des
branquignoles tout juste capable de recopier un manga. J’aurais aimé que
l’auteur leur écrive tout le scénario et leur fasse tous les dessins : en
faisant une adaptation dans la lignée de Togashi, ils en auraient fait un film
intéressant.
|
Irumi en guest-star... |
Donc, ensuite, un ancien numéro 4 de la
brigade fantôme apparaît, et ça devient n’importe quoi. Les morts reviennent à
la vie, Gon et Kirua combattent Uvoguine, se font aider par la Brigade Fantôme,
poursuivent le méchant, ont des cas de conscience sur leur amitié, rencontrent
une jeune fille complètement par hasard qui bien évidemment est LA SŒUR DU
MECHANT, et évidemment, le méchant pensait au bien de sa petite sœur avant de
la transformer en poupée, puis il crée une poupée d’Irumi (ce qui est
complètement débile, mais vraiment débile de chez débile, et en plus c’est
illogique : peu sont ceux qui connaissent les Zoldik, et le pouvoir de marionnettiste ne devrait s'appliquer qu'aux morts ! A moins qu'Irumi ne soit vraiment mort... IMPOSSIBLE) puis on va à l’église, tout le monde se bat (même Hisoka), puis une
attaque combinée de l’amitié bat le méchant, et la brigade fantôme arrive
tranquillement et se débarrasse de l’ancien numéro 4 sauf que BORDEL DE MERDE y
a Kurapika, celui qui a tué Uvoguine, il est juste là, dans l’Eglise, et ils en ont RIEN A BATTRE,
et Kurapika veut se battre mais il est trop fatigué (quel hasard !) et il
ne peut les poursuivre, et tout finit bien.
|
Le meilleur moment du film |
Si ça c’est du Hunter
X Hunter, je me fais moine et je m’enfuis en Patagonie chanter avec Lalane. Mais
je les comprends : les films animés de One Piece/Naruto/Bleach qui
marchent comportent tous ces éléments stéréotypés, donc pour faire de
l’audience, ils ont copié les daubes qui existaient déjà. C’est triste. Après,
il y a quelques bons passages quand même. Le passé de Kurapika, le passé de
Kirua au début, le cas de conscience de Kirua qui s’enfuit avant de se faire
rattraper par Gon (même si la présence d’Irumi gâche vraiment tout, ils
auraient du créer un autre personnage pour l’occasion). Mais, surtout, ce film DEVAIT
être centré sur Kurapika, mon personnage préféré (je le répète), et pourtant je
ne l’ai pratiquement pas vu du film...
En bref, il vaut mieux oublier ce film, c’est
moi qui vous le dit.
V.
Bilan
Donc,
Hunter X Hunter est une série qui vaut largement le détour pour tout fan de
manga/animé qui se respecte. Le manga et la première adaptation animée sont
pratiquement cultes, et méritent tout votre attention. Vous faites ce que vous
voulez avec la seconde adaptation, et vous vous faites votre propre idée du
film si vous voulez (souffrir).
Apparemment,
à la fin de l’année, y a un nouveau film HxH qui sort. Je croise les doigts,
mais je vous avoue que j’ai cette fois peu d’espoir (j’avais attendu
impatiemment Phantom Rouge quand même !). Espérons qu’ils fassent un truc
dans la lignée de Hunter X Hunter. De toute façon, si c’est comme Phantom
Rouge, je ne pourrais voir le film sous-titré que six mois plus tard. On a donc
le temps de voir le tout venir.
Bref,
c’était la première critique. J’espère qu’elle était intéressante à lire. Je
tâcherai d’en faire de plus courtes la prochaine fois (ne croyez pas un mot de
ce que je dis), si j’en refais (ouais, vous savez, les études, tout ça tout
ça). A la prochaine !
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"VOUS AVEZ DIT ANDROGYNE ?" |