Salut à tous ! Tout d’abord, veuillez excusez ce jeu de mot complètement douteux : il faut comprendre que je n’en suis qu’à ma première semaine de vacance après une semaine remplie de DS (30 heures en tout : quand je n’écris pas en philosophie, je m’amuse à compter).
Et aujourd’hui, hop hop hop,
critique d’un film : Gravity, réalisé par Cuaron, et où on retrouve du
George Clooney (merci allocine, tu resteras dans mon cœur à jamais). Je vais
maintenant tenter de prouver qu’il faut aller voir ce film en salle en 3D, et
sans discuter.
L'espace et l'astronaute : une relation privilégiée |
Le film commence sur l’image
de trois astronautes / cosmonautes / aéronautes / randomnautes / peu importe en
fait, qui sont en train de réparer une installation orbitale. Peu avant ce
début de film absolument passionnant, on nous annonce solennellement avec trois
lignes écrites du plus bel effet (et qui nous font regretter les génériques des
Star Wars quand même) où on dit ce que tout le monde savait déjà : dans l’espace,
y a pô de bruit, le son ne se prôpage pô. On dirait presque une excuse pour ce
qui va suivre. Ou plutôt une explication pour la masse du public habituée à
attendre des bruits de canons lasers dans le vide intersidéral (Star Wars
oblige). Mais bon, ne mélangeons pas tout : le film s’inscrit dans une
veine réaliste spatiale. Oui, je fais appartenir Gravity à une sorte de genre
pseudo-réaliste au cinéma. Pourquoi ? PARCE QUE LA SCIENCE-FICTION N’EST
PAS UN GENRE QUI CONVIENT POUR UN TEL FILM. M’enfin, je me doute qu’il faut
catégoriser les films, et que du coup dès que y a de l’espace, on balance le
film dans la boiboîte « science-fiction », mais n’oubliez pas que la
science-fiction est un genre d’ANTICIPATION. Or le film s’inscrit dans un
contexte parfaitement réaliste : eh oui, les russes font des conneries
avec leurs satellites, du coup, ils mettent le bordel en orbite, et ce bordel
fait le tour de la Terre pour retomber sur le coin de la tronche de ces trois
machinautes en train de réparer leur petit engin…
La la la, on répare tranquillement, rien ne peut se passer, la la la |
Bon d’accord, c’est
peut-être pas forcément crédible (encore la faute des russes, ils ne
préviennent personne évidemment, et c’est les gentils américains qui en font
encore les frais), mais bon, ça peut se tenir. Donc du coup, l’installation
orbitale est pulvérisée, et les ostronautes restants se retrouvent coincés dans
l’immensité de l’espace. Leur seul espoir : rejoindre les installations
orbitales à proximité pour profiter de leurs engins pour rejoindre le seul vrai
sol qui devrait exister dans le monde : le sol terrien. Mais n’oublions
pas que l’oxygène et le carburant ne sont pas illimités, et que la moindre
erreur dans l’espace équivaut à faire des petits tours sur soi-même pendant des
années jusqu’à ce qu’on retrouve par hasard votre corps gelé sans vie à l’intérieur.
Donc, ouais, c’est chaud.
Ne lâche pas ce câble Georges ! Ne le lâche surtout pas ! |
Le point fort du film, c’est
qu’il est palpitant. Mais pourquoi donc ? Parce que visuellement, dans une
salle de cinéma, en profitant de la 3D, ce film nous met CLAIREMENT dans la
situation des protagonistes. Et quand un des ces abrutis arrive à grande
vitesse sur une installation et qu’il se cogne sans réussir à s’accrocher, on
se ronge les ongles de frustration. On est vraiment DANS le film. Et c’est pour
ça qu’il faut foncer le voir au cinéma, en 3D : parce que ça vaut vraiment
le coup. Excusez la référence bizarre, mais ce film m’a fait penser à Only God
Forgives : un film d’ambiance dont l’intérêt réside à le voir au cinéma.
Vous le sentez l'amour de l'espace ? Non ? C'est normal. |
Car Gravity est
effectivement un film d’ambiance. Cet espace vide et silencieux, cette gravité
inexistante qui crée tous les incidents du film, l’anxiété des protagonistes à
tenter de sortir vivant de tout ce merdier, tout ça crée une tension dramatique
qu’on ne peut pleinement ressentir qu’au cinéma (et aussi en 3D), si bien sûr
vous n’avez pas de voisins trop dérangeants, de bébés pleureurs, de croqueurs
intempestifs de pop-corn ou que sais-je encore.
Et pour les dubitatifs,
certes le son ne se propage pas dans l’espace, mais on entend quand même les
transmissions radios entre les protagonistes malgré le fait que le film ne soit
pas en première personne : faut pas pousser non plus, on est pas dans un
FPS.
Donc, malgré un scénario
assez simple, Gravity nous livre une grande expérience visuelle et sonore (car
y a quand même de la musique, même dans l’espace ! Elle est bien en étant
un peu banale : c’est le même type de musique qu’on rencontre dans tous
les films de catastrophe, ou les trailers de FPS, donc bon.), et franchement,
ça claque !
On sort finalement de la
salle en titubant, en se disant qu’il faut être idiot pour vouloir aller dans l’espace
tout en oubliant nos rêves d’enfant. La réalité est parfois cruelle… Mais cette
heure 30 de film est loin d’être perdue, et cette expérience restera
normalement gravée dans votre être à jamais, où tout du moins jusqu’au prochain
film d’ambiance que vous irez voir.
Gravity semble nous montrer
que le cinéma, loin de devoir présenter forcément une intrigue complexe avec
une pelletée de personnages, peut utiliser une base scénaristique simple tout
en utilisant ce grand principe que l’immersion totale du spectateur. Et pour
ça, rien ne vaut un cinéma avec de la 3D ! (Même si on peut dire ce qu’on
veut sur la 3D). Gravity est un donc un film intéressant, et vous devriez
grandement songer à payer plein pot votre place de cinéma pour profiter d’une
grande expérience.
Voilà, c’est tout pour
aujourd’hui ! Ciao !
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