mardi 26 avril 2016

Critique n°27-bis : Hard West - Scars of Freedom, le retour des moignons

Nouveau test écrit pour la Gazette du Wargamer et accessible ici, pour une extension d'un jeu déjà testé dans leurs colonnes par votre humble serviteur. Attention, c'est assez court.

Introduction

Les mêmes Polonais responsables de la bonne surprise qu’était Hard West, sorti en novembre dernier, ont remis le couvert en mars 2016 avec une petite extension proposant une nouvelle campagne. L’occasion de refaire rapidement une balade dans "l'Ouest Dur" de Creative Forge.

I. Une formule déjà usitée...

Intitulé Scars of Freedom, vendu pour la modique somme de 2.99 euros, ce DLC reprend sans surprise le même principe que celui de son aîné : les combats tactiques sont toujours nerveux, la musique et l’esthétique sombres.

Le scénario commence par du tir au pigeon.
Scars of Freedom se présente comme un nouveau scénario, où on retrouve encore une fois un ou plusieurs protagonistes engagés dans des affaires peu catholiques et tentant de survivre tant bien que mal.

Une carte de campagne toujours aussi dépouillée
II. ...Avec quelques nouveautés

Cette campagne, qui ne vous prendra que quelques heures à jouer, a pour originalité de mettre le joueur dans les bottes d’une jeune femme en état de décomposition, capturant un docteur émérite, et lui racontant son histoire, d’esclave à être humain modifié selon des procédés douteux en utilisant des parties de cadavres.

Des lieux aussi sympathiques qu'une morgue...
Les cartes de techniques portent ainsi des noms d’organes et de membres, ce qui donne son « caractère » à cet add-on, et il faudra veiller à l’état de décomposition accompagnant les multiples greffes. Un côté macabre bien appréciable sans doute.

...Et des cartes de techniques plus glauques.
Conclusion

Cette extension apportera ce que le prix laisse indiquer : une campagne à l’image des huit scénarii du jeu original. Intéressant pour repasser une ou deux soirées à batailler dans ce monde décalé, mais n’y cherchez rien de plus.

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