lundi 16 février 2015

Critique n°12 : Sanitarium, le sanatorium de la folie



Amis de la psyché humaine bonsoir. En pleine révision durant ces fantastiques vacances que l’état nous octroie, au plus grand désespoir des professeurs qui voudraient finir leurs programmes, il est temps de parler de la folie. Ce grain insidieux qui germe et nous pousse dans nos plus grands délires, touchant particulièrement les gens passant leur temps à réviser (je ne vise personne). D’où l’intérêt de Sanitarium.

I. Sanatorium tu veux dire ?

Non, ici on ne parle pas de bain, ou alors d’un bain assez spécial, moyen de s’immerger dans la folie (pour l’instant, cette critique est d’une banalité expressive sans nom). Mais tâchons d’éclairer mes trois lecteurs.

 
Bienvenue dans le jeu !

Sanitarium est un jeu vidéo de 1998 (non je ne suis pas rétro) et veut absolument vous coller de force dans la peau d’un personnage qui se réveille dans un asile d’aliénés sans savoir ni ce qu’il est, ni ce qu’il fait là et qui, au fil de l’histoire, plonge de plus en plus dans les méandres de ce qui s’apparente à une folie furieuse, entre révélations de traumatismes liées à l’enfance, allégories mystiques (jouer un dieu aztèque) et autres métaphorisations du monde. En bref, la pure joie.

Que quelqu'un m'explique ce qui se passe !
 Bien évidemment cela n’aurait pas été drôle sans l’ambiance légèrement glauque, sombre et tourmentée du jeu en lui-même. C’est pas propre, ça fait peur, y a du sang et des morts (en faible dose mais tout de même).

II. Ca à l’air… sympa…

Eh oui mon brave, on s’amuse comme on peut ! A part ça, le jeu est un point and click (on interagit avec le décor et on utilise seulement notre pointeur de souris) tout à fait classique et typique de l’époque (il commence à revenir en force petit à petit). On dirige simplement son personnage, on dialogue (énormément), on ramasse des objets et on les utilise sur le décor (de façon parfois étrange dans ce jeu).

"Je vous assure, je ne suis pas fou !". Qui sait ?
 Mais, Sanitarium est extrêmement bien réalisé : l’histoire est prenante, mystérieuse et donne juste envie d’en savoir plus. Le jeu est du même coup trèèèèèèès gourmand en dialogues relativement bien écrits (la version VO est meilleure, comme toujours). Les énigmes se laissent faire sans trop de problème et les musiques en arrière-plan sont simples, répétitives mais mettent dans l’ambiance. Il peut même arriver que le joueur s’immerge (toujours cette métaphore du bain !) émotionnellement avec le personnage, particulièrement au moment de la révélation du passé lointain (écoutez la seconde musique, je ne rigole pas) : ce n’est pas que du glauque et du sordide donc.

Conclusion

Sanitarium est un bon jeu, à l’ambiance glauque et prenante, et qui vous laisse rarement indemne. Il est aussi pleins de secrets du début à la fin, tant et si bien qu’on a du mal à le lâcher avant qu’il ne nous révèle tout. Mais évitez d’y jouer avant de vous couchez quand même. Faut pas exagérer. 

Les deux meilleures musiques du jeu : 


Mais bon, ne devenez pas fou !
A la prochaine.

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