mardi 9 février 2016

CRP Dominions 4 - Duel Dédoublé - Du tonus, voilà ce qu'il faut (2)

Tour 6 à 10

La victoire, enfin. Et presque sans pertes. Il était temps, me direz-vous. Certes, répondrais-je. 
Formation de bataille.
Je m'en vais te les disperser façon barbecue sauvage.
Sinon, je vais me retrouver assez vite face à la coalition ennemie. Au sud-est, les géants de Sinydoc montent vers moi. Quatre provinces au nord, nous avons Bogarus. Quatre provinces au sud, nous avons encore Bogarus. Hasard ? Non, je vous rappelle que c'est une carte simulant un monde rond, les bords se rejoignent. Du coup, je choisis de dire qu'ils sont au sud, pour faciliter ma carte... Vous n'avez pas compris ? Pas de souci, passons à la suite.

Bogarus au sud-ouest, Utgard à l'est, moi au nord, mon collègue au nord-est.
On voit que Bogarus s'étend dans les provinces maritimes. C'est malin, ni Caelum ni moi n'avons les moyens d'aller sous l'eau. Les provinces côtières ne nous offrent pas vraiment d'auxiliaires taillés pour ça. Ce qui est un brin dommage vous en conviendrez. Le choix de la carte par l'équipe adverse a t-il été influencé par le choix des nations ? Qui sait ? Slobodan le fourbe est bien capable de tout, même de faire des guides sur Conquest of Elysium IV
Mes sacrés à 18 de protection. La classe !
Quant à moi, je commence à faire sortir de mes casernes mes guerriers d'élite, appelés "Compagnons de Coeur". Je vous avoue qu'en anglais c'est plus classe. Ils ont l'air en tout cas de représenter le fameux bataillon sacré de Thèbes, composé de paires d'amants - l'homosexualité et la Grèce étant pléonastiques. Nul doute qu'en France à l'heure actuelle, ces guerriers seraient mal vus par la France Océan ! Mais je m'égare. 


L'armée de Bogarus, prête à se faire réduire en miettes par des chevaliers pégases.
Pas mal d'archers.
Un petit commandant pas cher.
Un guerrier de base. Même la description indique guerrier de base tellement c'est de la base.
Quelques lanciers DE BASE.
Un cavalier lourd qui doit sûrement se demander ce qu'il fait là.
Ce détachement hétéroclite, c'est le moins que l'on puisse dire, a été employé dans une "opération de pacification des provinces", c'est-à-dire qu'on bute la milice en place et qu'on prend l'argent. Sauf que l'armée de Bogarus a subi "quelques empêchements", entendez-par là qu'une charge de chevaliers pégases les a coupés - littéralement - dans leur élan. L'expansion en est ralentie. Je suis content de voir que je ne suis pas le seul à avoir des difficultés. Sacré Slobodan. D'ailleurs, en parlant de son expansion maritime, nous avons remarqué qu'un mercenaire a été engagé au tour 2, et est mort au tour précédent. Simple hasard ? Pas si on regarde l'expansion arrêtée de notre ami Bogarus dans les eaux. On se retrouve donc dans un monde où aucun de nous ne peut aller tâter des poissons. Fantastique.


Ca, ça fait mal.
Et ça, ça permet aux mecs précédents de faire mal.
Utgard par contre roule avec une armée de dix gus sur les pauvres indépendants. Les troupes sacrées bénéficient d'une bénédiction de Nature 9, leur octroyant points de vie et régénération, ainsi qu'une bénédiction en Terre 4 pour éviter de se fatiguer. Oui, comme nous avec notre bénédiction Mort 9, Air 4. Ont-ils les mêmes avantages financiers ? Peut-être, peut-être pas. A voir en action. 
On se rapproche du sud !
Quant à Caelum et moi, nous passons sur le corps des indépendants sans aucune perte, et je commence la création de ma forteresse sur un lieu idyllique rempli de gens et de fermes : je veux de l'argent ! Sinon, nos conquêtes s'enchaînent, et nos pertes avoisinent le 0. J'envisage la création d'une nouvelle armée, pour pouvoir jouer sur le front nord et le front sud. Deux de mes mages vadrouillent quant à eux à la recherche de sites magiques dans mes provinces.


Une prêtresse pour bénir mes troupes.
Nos fiers auxiliaires singes.
La Prêtresse permettra de bénir mes guerriers sacrés. Quant aux singes, ils forment une excellente troupe de choc avec leur 20 en dégâts et leur score idéal en attaque. Leur seul défaut réside dans leur résistance magique. Un plan s'esquisse ainsi : des lanciers qui tiennent pied au centre, et  des guerriers singes sur les ailes qui enfoncent ce qu'il faut enfoncer. Pas mal la subtilité. Je pourrais aussi recruter un de ces quatre de la cavalerie.


Un plan résolument offensif.
Quant à mon allié, il commence à prendre deux provinces par tour grâce à une créature terrifiante : le Sphinx moche.


Eh oui, c'est pas très beau.
Comme notre dominion a été résumé plus tôt par "Fric", je tiens à remercier le jeu de l'avoir compris et de m'avoir accordé un site magique en rapport avec mes demandes.


Pile sur la province du futur château ! (si je le garde plus de trois tours)
Mais on arrive au nœud du suspens narratif, au point de conjonction des possibilités. En effet, mon ami le Sphinx moche s'est accaparé une des provinces d'Utgard. Mais il avait vu venir le coup. Et il concentre ses troupes près de la passe montagneuse donnant sur l'île de mon allié.


Toutes les troupes marrons vont rencontrer toutes les troupes de Caelum. Celui qui perd perd.
Quant à moi, je m'occupe de descendre sur Bay of Plenty où une forteresse est sûrement en cours de construction.
Les choses s'enveniment donc au plus haut point, comme le prouvent ces graphiques ci-dessous témoignant d'un effort militaire considérable en seulement deux tours pour nos adversaires.


On colle au train d'Utgard aux provinces ! (3e)
On gagne du Fric, mais je me fais dépasser par mon allié. (3e)
La recherche, toujours très présente chez Bogarus. (2e)
Et enfin l'effort militaire incroyable de nos adversaires. (3e)
Rappelez-vous, dans l'épisode précédent, j'étais mauvais. C'est toujours le cas, rassurez-vous, mais j'ai eu pendant quelque temps la première armée du monde, avant de me faire dépasser à la toute fin par mes adversaires. Nous sommes en retard niveau armée, et ils vont évidemment tenter de profiter de leur avantage tant qu'ils le peuvent. La passe doit tenir, sinon la partie va être très courte. Comme mon amour-propre.

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