lundi 6 février 2017

AAR Dwarf Fortress : Axeorder - Introduction et Sommaire (0)

Il s’en est passé du temps depuis mon dernier compte-rendu de partie multijoueur sur Dominions IV, que je n’ai pas encore la volonté de finir, mais qui a résulté, vous vous en doutez, sur une défaite cuisante. Il est donc temps de reprendre les choses de manière plus sérieuse, avec un amour de jeunesse : Dwarf Fortress. Pour ceux qui auraient une flemmingite aigüe les empêchant de lire mon vieil article sur le sujet, voici un petit résumé : c’est le meilleur jeu de gestion au monde.

C’est quoi Dwarf Fortress ?

Il est inquiétant, terrifiant par certains côtés : les graphismes sont presque inexistants, sauf si vous voulez jouer avec des tileset (note importante : ce n’est pas mon cas), l’interface est horrible, et surtout, diriger une forteresse des Nains mène la plupart du temps à la mort brutale tant le jeu est difficile. Aussi, contrairement à la plupart des jeux, quand vous lancez une partie, ce n’est absolument pour gagner, mais pour survivre un certain temps, jusqu’au grand moment de FUN (ce n’est pas moi qui le dit, ce sont les fans). 

Exemple d'un fan.

Le pitch est simple, et néanmoins passionnant, ce qui explique notamment pourquoi les frères Adams qui développent le jeu et le publient gratuitement sur internet reçoivent jusqu’à 8 000 dollars de dons par mois pour continuer leurs mises à jour : dans un monde qui va générer aléatoirement des civilisations, des monstres, une carte du monde, des lieux, des créatures, des guerres, et bientôt des mythes, vous rejoignez une civilisation naine, vous vous établissez dans un coin de terrain, et vous mettez en place une colonie. Et si vous n’avez toujours pas envie de lire mon article, alors vous pourrez lire ce CRP pour vous faire une idée du degré de complexité et de profondeur du jeu.

Okay, c’est cool, mais pourquoi un CRP ?

Dwarf Fortress génère d’abord un monde, ce qui permet d’avoir une sacrée base narrative pour commencer l’histoire. D’autant plus que des personnages légendaires peuvent faire irruption dans votre forteresse. Ensuite, chaque nain a son histoire, sa personnalité, ses compétences et une mort généralement brutale, ce qui augure de belles possibilités. Dans quel autre CRP un de vos personnages peut-il devenir fou et se mettre à tuer tout le monde parce qu’il est déprimé, hein, HEIN ? Et aussi, les combats sont épiques et suffisamment détaillés pour qu’on puisse lire au détour d’un combat que votre guerrier unijambiste qui vient de se faire arracher son petit doigt par un carreau ennemi est en train d’aplatir un gobelin à coup de bouclier (et je ne rigole pas). 

Voici les graphismes originaux, tirés d'un futur épisode. Je suis gentil, je vous explique un peu.

Enfin, il faut savoir que ce blog tout entier a été inspiré d’un autre blog (et oui), celui-ci. Cette charmante "Flore" a en effet réalisé un guide en français extrêmement rigolo pour Dwarf Fortress, ce qui m’a d’une part fait plonger corps-et-âme dans ce jeu passionnant, et d’autre part m’a donné envie de faire des articles sur des jeux vidéos. Et puis aussi, je ne suis pas doué pour continuer longtemps mes parties. Alors peut-être que le FUN me remettra sur les rails.


Entrées du journal :
(Le reste est à venir)

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